Les quotidiens reçus mercredi à l’APS se font largement écho de la première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) depuis les législatives du 30 juillet. Selon Libération, Macky Sall "conforte" le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, dans l’organisation des élections législatives du 30 juillet. Lors de la réunion du Secrétariat exécutif national de l’APR, Macky Sall, a, selon le journal, déclaré : "Les élections ont été bien organisées. Il y a eu des couacs, mais couac ne veut pas dire échec. Le ministre de l’Intérieur doit être félicité. 700 tonnes de bulletins ont été acheminés dans un 39 pays, c’est un record".
Il a ajouté : "Ce qui s’est passé à Touba (saccage de bureaux de vote) relève du sabotage. Nous avons gagné et bien gagné". "Macky bombe le torse", note Vox Populi, soulignant que le chef de l’Etat "tresse des lauriers et renouvelle sa confiance à son Premier ministre et au ministre de l’Intérieur". En même temps "il accuse l’opposition de sabotage", selon le journal. Selon L’As, "le premier Secrétariat exécutif national post-législatif tenu hier au Palais a été une séance de congratulations entre le chef de l’Etat et ses lieutenants". A sa une, le journal affiche : "Macky Sall félicite Abdoulaye Daouda Diallo".
L’Observateur se fait également écho des déclarations de Macky Sall lors de cette rencontre : "L’essentiel, c’est qu’on a gagné ; le Premier ministre est un homme raisonnable et raisonné ; l’opposition est dans son rôle". Pour Le Témoin, "Macky Sall rassure ses troupes". En politique toujours, Enquête relève qu’après les législatives, le Parti démocratique sénégalais (PDS) "(fait) face à son destin". "La coalition gagnante Wattu Senegaal est arrivée deuxième aux dernières législatives. Sa locomotive, le PDS, est ainsi consolidée dans son statut de premier parti de l’opposition. Mais malgré cette embellie, l’avenir du PDS reste plus que jamais incertain, si l’on sait que ces législatives pourraient être le dernier scrutin sa +seule constante+ Abdoulaye Wade (…)", écrit le journal.
Le Quotidien fait une plongée dans les statistiques des législatives de 1998 à 2017 et titre : "Les pouvoirs dans les taux". "Le pouvoir minimise le taux de 49,48% obtenu aux dernières législatives. L’opposition s’en délecte. Si les législatives ne sont pas forcément une photocopie pour une élection présidentielle, Macky Sall a en tout cas 18 mois pour relever barre", écrit le journal. "Le message du 30 juillet a une forte ressemblance avec celui des législatives de 1998 à l’issue desquelles le Parti socialiste (PS) s’en était tiré avec 50,2%. Et on connait la suite deux ans plus tard", ajoute Le Quotidien. Le PS, au pouvoir depuis 40 ans, perdra en 2000 face à Abdoulaye Wade. Walfadjri note que c’est "le temps des regrets" dans le camp de l’opposition partie en rangs dispersés lors des législatives.
"Depuis quelques jours, la chronique quotidienne fait cas d’amertumes exprimées à haute ou basse voix", écrit le journal. "Certains en sont à regretter de n’avoir pas exploité une piste : celle de tenter une aventure en solo ou de se liguer avec d’autres. Une appréciation qui détermine les grilles de lecture de la prochaine présidentielle", ajoute Walf. Dans le cadre de la riziculture, Le Soleil signale que 37 000 hectares seront emblavés en Casamance. L’Observateur annonce que la chanteuse Amy Collé Dieng a été placée sous mandat de dépôt, mardi, pour "offense au chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles". Dans un enregistrement audio qui s’était retrouvé sur les réseaux sociaux, elle avait tenu des propos désobligeants à l’endroit du chef de l’Etat. OID/ASB
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Thierno
En Août, 2017 (15:08 PM)Thierno
En Août, 2017 (15:08 PM)Participer à la Discussion